Joues de boeuf confites au vin rouge

C’est un plat ultra réconfortant que je te propose avec ces joues de boeuf confites au vin rouge. A l’origine, je faisais cette recette avec de la basse-côte et puis un jour j’ai découvert les joues de boeuf. La joue est un morceau juste sublime pour ce type de cuisson, la viande se détache toute seule, elle est super tendre.

Je fais cette recette depuis une quinzaine d’année je pense, et elle a toujours autant de succès. A l’époque, il y avait Cuisine Télé ( je ne sais pas si tu as connu mais c’était juste magique comme chaîne ) et il y était diffusé, entre autre, des recettes de Louis François Marcotte, chef canadien. Cette recette de joues de boeuf confites est plus que largement inspirée par une recette à lui.

Les joues, c’est un abat sublime. C’est une viande gélatineuse ( un peu comme le jarret ) qui nécessite une cuisson longue. Elle fait des merveilles dans un pot au feu par exemple. Tu n’en trouveras pas très facilement, le mieux est d’en commander à ton boucher.

C’est aussi une viande qui réduit alors ne te fie pas trop à sa taille d’origine. Comptes une joue pour deux personnes.

Si tu es à Lyon, tu trouveras des joues sur le marché de la Croix Rousse ou le sur le marché St Vincent, à la triperie Bouhours. Ce sont les derniers tripiers lyonnais et leurs produits sont de très grande qualité.

N’hésites pas à les contacter ou à aller les voir lorsque tu a besoin d’abats pour une recette. C’est trop sous côté les abats, on devrait en manger beaucoup plus !

Comment faire des joues de boeuf confites au vin rouge ?

Tout d’abord, tu dois te prémunir d’une bonne cocotte en fonte, un truc qui va sur le feu et dans le four. Parce que oui, on va les confire au four nos joues, de la même façon que je fais mon épaule d’agneau confite que je te recommande aussi.

On va commencer par bien faire saisir les joues de boeuf dans un peu de matière grasse. On va ensuite préparer une garniture aromatique avec ail, oignon, un peu de carotte et faire revenir tout ça après avoir débarrasser les joues.

On ajoute ensuite une petite boite de concentré de tomate que l’on fait roussir, ce qui veut dire qu’on le fait cuire quelques instants, ce qui permettra d’enlever l’acidité. Pour le concentré de tomate, je recommande toujours la marque Mutti. Leur concentré de tomate n’est pas acide du tout.

A ce stade de la recette, on verse enfin une bouteille de vin rouge dans la casserole. Oui, toute la bouteille. Moi je prends un beaujolais de chez mon copain Cyril ( Moulin Berger ) mais toi, tu prends bien ce qui te fais plaisir. Evites juste la piquette, on veut une bonne sauce au final.

On assaisonne alors de sel, poivre et thym et on porte à ébullition. C’est le moment de remettre la viande dans la casserole et d’enfourner, à couvert, pour 3 heures à 160°.

Alors je t’accorde que 3 heures de cuisson c’est un petit peu longuet mais bon, c’est le temps nécessaire pour obtenir une viande extraordinaire et une sauce démente.

Si tu préfères préparer ton plat la veille, tu pourras le réchauffer à feu doux et à couvert. Louis François Marcotte servait son plat de viande avec des légumes rôtis au four et l’association est parfaite.

Cette fois, c’est avec un célerisotto que je l’ai accompagné. Les restes, si restes il y a bien sûr, appellent clairement un plat de pâtes.

N’hésites pas à laisser une note et un commentaire si ma recette te plaît.

Bon app’